Son meurtrier François Mastrado est arrêté et écroué pour meurtre.
Dix sept ans plus tard, bénéficiant d'une liberté conditionnelle il sort de prison. Il est alors attendu à la sortie par une jeune fille qui s'appelle Zoé et qui prétend être sa fille. Il refuse dans un premier temps de lui parler, puis il cède. Ils ne se quitteront plus.
En sortant de prison, Mastrado n'aspire qu'à la tranquillité mais la jeune Zoé a d'autres choses en tête.
Le scénario de cet album tient bien la route, il y a du suspense et on ne perçoit pas tout de suite le dénuement. Le récit de l'album est scindé en sept chapitres qui s'ouvrent chacun sur le dessin d'un petit théâtre de guignol.
« Il est mort le poète » c'est 138 pages que l'on ne voit absolument pas passer, l'adaptation du roman est parfaitement réussie.
Le dessin de Vincent Gravé est quant à lui remarquable, le dessinateur parvient à donner de l'ampleur à ce texte noir et satyrique. Avec ses pinceaux , ses brosses, l'encre de Chine et la gouache blanche il offre un travail remarquable en noir et blanc qui interpelle immédiatement et embarque le lecteur dès les premières pages. Qu'il donne des grands coups de brosses ou qu'il trace des traits de plume fins, il parvient à livrer des planches extrêmement travaillées.
Si vous aimez les romans graphiques à suspense, les polars noirs et un dessin qui sort des sentiers classiques alors cet album est pour vous!
Bonne lecture.
Écoutez la Chronique :
Détail :
- Parution : 2014
- Scénariste : Marcus Malte
- Dessinateur : Vincent Gravé
- éditeur : Les Enfants Rouges
- ISBN : 978-2-354-19069-9