Il est édité par Dupuis.
Ce vingt et unième tome était très attendu car il marque l’arrêt de l’illustre créateur et l’arrivée de l’auteur de thrillers reconnu Eric Giacometti.
Ce dernier signe une histoire très axée sur la bourse et son fonctionnement qui revient aux fondamentaux.
Dans ce volume, les cours subissent un effondrement puis une spectaculaire remontée et on s’interroge sur l’origine de cette évolution à laquelle le groupe Winch pourrait ne pas être étranger.
Largo est bousculé dans ses convictions, son empire est menacé et il envisagerait même d’arrêter de défiscaliser au Liechtenstein.
Clairement plébiscité par Philippe Francq, le nouveau scénariste multiplie les clins d’œil aux opus précédents, il effectue des sauts dans le temps dans lesquels on est charmé de retrouver d’anciens personnages. Emballé par le projet, il a dû faire face à un énorme défi.
Même si l’intrigue financière est assez solide, elle reste néanmoins un peu indigeste et tout est un peu confus. Les sous-récits se mélangent sans véritable logique ce qui est un peu regrettable.
Il n’en reste pas moins que l’on est ravi de retrouver le séduisant milliardaire dans une fiction qui évolue à cent à l’heure.
La prestation graphique est comme toujours irréprochable. Le dessinateur montre une fois de plus qu’il est un artiste majeur, ses illustrations sont superbes et il nous épate avec ses décors et ses créatures de rêve.
Les couleurs sont comme à l’accoutumée sur un Largo Winch splendides.
L’étoile du matin est un album clairement destiné aux nombreux fans car sa lecture nécessite une bonne connaissance de la série. Les amateurs devraient l’apprécier à sa juste valeur car au final le nouveau tandem ne s’en sort pas si mal pour une première collaboration.
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